Depuis le 1er janvier 2012, le Grand Troyes assure les missions précédemment dévolues au SAVSAT
(Syndicat d’Aménagement de la Vallée de la Seine et de l’Agglomération de Troyes), créé en 1959, concernant l'entretien des cours d'eau et l'aménagement et l'entretien de digues.
Désormais, le Service Rivière du Grand Troyes a donc pour mission de :
- prévenir les inondations et de favoriser le libre écoulement des cours d’eaux,
- assurer la surveillance et l’entretien des digues de protection contre les inondations ainsi que des ouvrages de régulation du transit de l’eau,
- participer à la préservation et à l’amélioration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines des cours d’eau par la gestion durable des usages et des milieux,
- mettre en valeur les cours d’eau.
L’entretien des cours d’eau est assuré par la brigade Rivière, composée de 6 agents techniques. Ce sont au total 120 kilomètres de cours d’eau, dont 17 kilomètres busés ,soit 206 kilomètres de berges, qui sont ainsi entretenus.
Le linéaire des cours d’eau sur le périmètre du Grand Troyes forme un réseau complexe composé essentiellement de la Seine, omniprésente, mais également d’autres cours d’eau de plus petites tailles dont le Trifoire, la Hurande, la Noue Robert, les Viennes et plusieurs rus artificiels alimentés, en général, par des bondes prises en Seine.
Le Grand Troyes, maître d’ouvrage du plan de réhabilitation des digues de l’agglomération troyenne, a présenté son projet devant la "Commission Mixte Inondation" à Paris le 20 mars 2012.
Celle-ci a labellisé l’ensemble du projet et y apporte le soutien financier de l’Etat à hauteur de 40 % au titre du Plan de Submersion Rapide (PSR).
Les services de la Préfecture de l’Aube ont étroitement accompagné le Grand Troyes dans l’élaboration du programme de réhabilitation des 15 km de digues de l’agglomération troyenne, dont le coût des travaux est évalué à 21,4 millions d’euros. Le Grand Troyes sollicitera le concours financier de l’Europe et du Conseil général de l’Aube.
Ce soutien valide à l’échelle nationale ce projet de sécurisation des abords de Seine et de protection des populations.
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Le Triffoire et son Fascinage
Fascinage et fascine de saule
Utilisation de branches de saule inertes ou vivantes derrière des pieux afin de lutter contre l’érosion du pied de berge.
Mise en oeuvre :
On coupe de longues branches de saule que l’on empile, en alternant, une fois à droite, une fois à gauche la base des tiges, au moyen d’une fagoteuse; puis on les lie ensemble au moyen d’un lien.
Tous les mètres on les renforce au moyen d’un fil de fer. La fascine peut être constituée de 30 – 80 % de branches mortes.
Ensuite, au niveau de la ligne des eaux moyennes, on excave de petites cuvettes dans lesquelles les fascines seront imbriquées les unes dans les autres.
Suivant les sols, les fascines seront fixées tous les mètres, avec des pieux de saule ou de châtaignier.
On remblaie l’arrière des fascines afin de maintenir l’humidité et qu’elles puissent croître.
Dans l’intention de les protéger contre les vagues ou l’affouillement, on peut aussi poser les fascines sur un lit de plançons de saules en tenant compte du fait que les branches doivent dépasser les fascines dans l’eau de 20 – 50 cm.
Avantages :
- Protection immédiate des berges, rapide et simple à construire.
- Les fascines vivantes s’auto régénèrent.
- Matériels pouvant être prélevé directement in-situ.
- Economique.
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